Aperçu de l'exposé
INTRODUCTION
L’essor considérable qu’a connu la virologie au cours de la seconde moitié du XXe siècle vient du développement successif des techniques microbiologiques adaptées à l’étude des agents infectieux «ultrafiltrables» et «ultramicroscopiques» que sont les virus. De façon générale l’histoire de diagnostic virologique peut se scinder en trois (3) phases rythmées par trois (3) tournants technologiques.
-La première phase que l’on pourrait qualifier de «pasteurienne», celle des pionniers de la virologie, a débuté en 1949 avec l’étude in vitro du poliovirus par John Enders. Elle inaugurait l’ère des cultures cellulaires.
-La deuxième phase, qualifiée d’«immunologique» a eu son apogée dans les années 1970 avec l’avènement des techniques immuno-enzymatiques (Stratis Avraméas) et la découverte des anticorps monoclonaux (George Kohler et Nathan Milstein en 1975) qui a permis le développement des techniques sensibles, spécifiques et rapides pour le diagnostic direct et indirect des infections virales.
-La troisième phase, couramment dénommée «moléculaire» a été marquée par l’essor en virologie de la technique d’amplification de séquences nucléiques (par Kary Mullis en 1990 et popularisée sous le sigle PCR à l’aube du XXIe siècle).
Il est important de noter que ces trois générations de techniques coexistent encore au laboratoire de virologie et que c’est bien souvent par leur combinaison judicieuse qu’on répond aux objectifs des investigations virologiques.
Après quelques rappels sur les pratiques de prélèvement et d’acheminement au laboratoire, seront abordés les techniques du diagnostic virologique.
I GENERALITES SUR LES VIRUS
II. PRATIQUES DE PRELEVEMENT ET D’ACHEMINEMENT AU LABORATOIRE
A. Pratique de prélèvement
B. Acheminement au laboratoire.
III. METHODES TRADITIONNELLES D’ETUDE DES VIRUS
A. Culture
1. Inoculation aux animaux
2. Inoculation aux végétaux
B. Purification
C. Limites des méthodes traditionnelles d’étude des virus
IV. METHODES MODERNES D’ETUDE DES VIRUS
A. Les différentes cultures cellulaires
1. Les cellules de primo explantation
2. Les cellules souches diploïdes
3. Les cellules en lignées continues
B. Purification
1. La filtration
2. L’ultracentrifugation
3. La chromatographie
- La chromatographie d’affinité
4. Electrophorèse et électrofocalisation
a. Electrophorèse en gel
b. Electrophorèse bidimensionnelle
C. Identification
1. Les diagnostics directs
1.1. Les méthodes physico-chimiques
- Observation au microscope électronique
- Diffraction des rayons X
1.2. Méthodes biochimiques
- Electrophorèse
- Chromatographie
1.3. Méthodes de génétique moléculaire
- La PCR
- Les sondes nucléiques et hybridation
- Le Southern blot
- Le Northern blot
- Le Dot blot
- Le Séquençage
- La méthode de Maxam - Gilbert : méthode chimique
- La méthode de Sanger: méthode enzymatique
2. Les diagnostics indirects
2.1-Les réactions Enyme-Linked-Immuno-sorben-Assay (ELISA)
- L’ELISA indirect.
- L’ELISA en sandwich
- L’ELISA par compétition
2.2- Western blot
2.3- Diagnostic d’immunodiffusion en gel (IDG)
2.4- Sero-neutralisation
D- Limites des méthodes modernes d’études des virus
CONCLUSION
Les virus sont des nucléocapsides à structure particulaire et dont la systématique est toujours en phase de perfectionnement. Leur étude connaît une évolution significative et ce depuis la mise en évidence de ces agents infectieux ultrafiltrables.
En plus des précautions minitieuses et de la méthodologie rigoureuse à adopter quant aux prélèvements des virus et de leur acheminement au laboratoire, différentes techniques d’études ont été utilisées au fil des découvertes scientifiques, afin de mieux les comprendre.
Ces techniques vont des cultures par inoculation du prélèvement aux animaux ou aux végétaux et de la purification par broyage-filtrage aux techniques de virologie modernes basées sur la culture sur cellules en culture (solution qui évite le recours à l’animal, relativement facile à mettre en œuvre et facilitant généralement la purification), et sur une purification identiques à une purification en biochimie.
A cela il faut ajouter une amélioration de l’étape d’identification grâce aux méthodes e diagnostic direct et indirect se fondant sur des techniques de biologie moléculaire.
Ces techniques modernes ont permis une plus grande connaissance des virus et de leur mode de fonctionnement et l’application directe et pratique de ces avancées est la mise en place de moyens curatifs plus adaptés aux infections dues à ces particules.
